types de bois à ne pas brûler dans un poêle à bois

Dangereux : les 7 types de bois à ne jamais brûler dans votre poêle à bois ou votre cheminée !

Photo of author

Par Arthur

L’utilisation d’un poêle à bois nécessite une attention particulière au type de bois utilisé pour garantir un chauffage efficace et sûr. Brûler les mauvais types de bois peut non seulement endommager votre équipement, mais aussi nuire à la qualité de l’air et à votre santé. Cet article explore quels bois éviter de mettre dans votre poêle.

Les bois résineux : à éviter dans votre poêle à bois

Les bois résineux tels que le sapin et le pin peuvent sembler attrayants en raison de leur disponibilité et coût souvent inférieur. Cependant, ils sont loin d’être idéaux pour un poêle à bois.

Premièrement, les bois résineux contiennent beaucoup de sève. Lorsqu’ils brûlent, cette sève crée plus de créosote, une substance collante qui peut s’accumuler dans le conduit de cheminée.

Une accumulation excessive de créosote augmente le risque de feux de cheminée, ce qui est dangereux.

Deuxièmement, les bois résineux ont tendance à brûler rapidement. Ils produisent donc une chaleur intense pendant une courte période suivie d’une combustion rapide.

Cela signifie que vous devrez ajouter du bois constamment pour maintenir une température agréable.

Lire aussi :  Entretien pompe à chaleur : les étapes indispensable pour une PAC performante et économique tout l'hiver

Exemples de bois résineux à éviter :

  • Sapin
  • Pin
  • Mélèze


DEMANDEZ 3 DEVIS COMPARATIFS GRATUITEMENT

Bois humide et bois vert : des risques inutiles

Il est essentiel de toujours utiliser du bois sec dans votre poêle. Le bois humide, c’est-à-dire celui dont le taux d’humidité dépasse 20 %, doit être évité. Ce conseil s’étend également au bois vert, qui vient d’être coupé et qui n’a pas eu le temps de sécher correctement.

Le problème avec le bois humide et le bois vert est qu’ils brûlent mal et produisent beaucoup de fumée. Cette fumée contient principalement de la vapeur d’eau et des particules non brûlées qui peuvent également contribuer à la formation de créosote.

De plus, parce que le bois humide consomme plus d’énergie pour brûler, la chaleur produite est moindre.

Quelques astuces pour reconnaître le bois sec :

  • Son poids : le bois sec est plus léger.
  • La couleur : le bois sec a une couleur grisée ou ternie par rapport au bois vert.
  • La sonorité : en frappant deux morceaux de bois sec ensemble, il produit un bruit clair contrairement à un bruit sourd pour le bois humide.

Bois traité chimiquement : danger pour la santé

Le bois traité chimiquement comprend tout bois ayant subi un traitement pour lui apporter des propriétés spécifiques comme une résistance aux insectes ou à la moisissure.

Ces traitements incluent généralement des produits chimiques toxiques qui, en brûlant, libèrent des substances dangereuses dans l’air.

Inhaler ces fumées peut entraîner des problèmes respiratoires et autres complications de santé. Utiliser ce type de bois dans votre poêle à bois est fortement déconseillé.

Lire aussi :  Poêle à bois : combien est la consommation de bûches par jour pour chauffer longtemps et efficacement ?

Ce type de bois se trouve souvent dans les vieilles palettes, certaines clôtures et meubles anciens. Il est préférable de s’assurer que le bois de récupération que vous utilisez n’a jamais été traité chimiquement.

Bois peint et verni : émissions toxiques garanties

Brûler du bois peint ou verni présente les mêmes risques, sinon plus, que les bois traités chimiquement. Les peintures et vernis contiennent une variété de composés organiques volatils (COV) qui, en se vaporisant sous l’effet de la chaleur, peuvent avoir des conséquences graves pour la santé humaine.

En plus des dangers pour la santé, ces substances peuvent également compromettre la performance de votre poêle en obstruant les conduits de fumée du système.

L’élimination sécurisée des vieux meubles peints devrait être effectuée via les services de gestion des déchets appropriés plutôt que de les brûler.

Bois flotté : des niveaux élevés de sel corrosif

Le bois flotté, trouvé fréquemment sur les plages après avoir passé un certain temps dans l’eau salée, a absorbé de grandes quantités de sel.

Lorsque ce type de bois est brûlé, le sel devient très corrosif et peut causer des dommages importants à votre poêle ainsi qu’à ses accessoires métalliques.

De plus, brûler du bois flotté libère des chlorures qui peuvent engendrer des dioxines toxiques. Ces composés chimiques sont non seulement nuisibles à l’environnement, mais ils présentent également des risques pour la santé humaine lorsqu’ils sont inhalés.

Tableau des bois à ne pas utiliser :

Type de bois Raison d’éviction
Bois résineux (sapin, pin) Trop de créosote, combustion rapide
Bois humide / bois vert Production de fumée, faible rendement énergétique
Bois traité chimiquement Émission de substances toxiques
Bois peint / verni COV et obstruction des conduits
Bois flotté Corrosion à cause du sel, production de dioxines
Lire aussi :  Les inconvénients des poêles à bois que les vendeurs évitent souvent de mentionner !

Bois tendre : combustion rapide et inefficace

Les bois tendres comprennent des espèces comme le peuplier et le saule. Bien qu’ils soient faciles à allumer, ils ne sont pas idéaux pour un poêle à bois. Leur densité inférieure signifie qu’ils brûlent beaucoup plus rapidement que les bois durs, nécessitant un approvisionnement fréquent.

Un autre inconvénient est que les bois tendres ont une valeur calorifique plus faible. En d’autres termes, la quantité de chaleur produite par kilogramme de bois tendre est moins importante comparativement aux bois durs comme le chêne ou le hêtre.

Pour maximiser l’efficacité de votre poêle à bois, il vaut mieux se tourner vers des bois durs bien secs. Ceux-ci fournissent une combustion lente et régulière idéale pour le chauffage domestique.

Demandez des devis à des professionnels qualifiés en 2 minutes